1- La législation des pays étrangers:
Les pays autorisant les mères porteuses sont la Hollande, les Etats-Unis, la Russie, la Grande Bretagne, la Chine, la Grèce, Israël, l'Australie, l'Espagne, l'Afrique du Sud et l'Argentine. Les pays ont mis en place des agents de liaisons entre les couples désirant avoir un enfant avec les jeunes femmes désirant et disposées à avoir un enfant pour eux. Le couple doit prendre en charge toute les dépenses de la mère porteuse: les frais médicaux, les soins spéciaux qui pourraient l'empêcher de mener une vie normale en attendant l'arrivée du bébé. De plus les parents désirant un enfant doivent signer une reconnaissance parentale, un document avec lequel les parents ne peuvent pas revenir en arrière.
2- Les différents témoignages et l'avis des français:
Certaines femmes demandent de porter un enfant pour quelqu'un d'autre uniquement dans un but financier. Une d'entre elle à dit sur un forum: " J'ai besoin d'argent de manière urgente. Mon logement est insalubre et je suis en voie d'expulsion". Ces femmes ont entre 20 et 25ans et sont comme cette femme dans des situations financières difficiles.
C'est pour ces raisons que beaucoup de français s'y opposent. Mais contrairement à ce que les gens pensent ce n'est pas la majorité. Notre sondage effectué a St Maixent l'école montre que seulement 12,5% y sont opposés contre 87,5% qui eux n'y voient pas d'inconvénients. Cependant 50% préfereraient l'adoption et 12,5% la Fécondation in vitro aux mères porteuses. De plus un sondage réalisé par un groupe de sénateurs qui a plongé sur la maternité pour autrui, montre que 61,9% sont pour cette méthode de procréation, 33,81% sont contre et 4,30% sans avis.
3- Le marché clandestin en France:
En réalité la GPA existe clandestine et parfois dramatique. Chaque année entre 300 et 400 couples français partent à l'étranger, mais bien qu'illégale cette pratique existe aussi, plus rarement en France. Cela se passe de la manière suivante: une femme porte l'enfant d'un couple d'ami, après avoir eu recours à une FIV réalisé en Belgique. Le mari fait une reconnaissance de paternité avant la naissance, comme il est permis. La mère subtitutionnelle (celle qui porte l'enfant) accouche sous x et la mère biologique (l'épouse qui a donné son ovocyte) dépose une demande d'adoption du bébé devant le juge. Une démarche evidemment risquée car cette demande d'adoption, par l'épouse du père de l'enfant met la puce à l'oreille du juge et déclenche une enquête. Existent aussi des cas d'usurpation d'identité: la grossesse et l'accouchement de la mère gestationnelle se font sous le nom de la mère biologique. C'est une pratique à haut risque également.